On n’emprunte pas gratuitement son patronyme à l’un des albums les plus malades du John Cale électrique des années 70. En vacances de Mendoza Line, Shannon McArdle et Tim Bracy soignent ainsi leur obsession pour un songwriting patraque (Cale, mais aussi Alex Chilton, Tim Hardin, Leonard Cohen’) avec une médecine douce, sédative même quand le […]
On n’emprunte pas gratuitement son patronyme à l’un des albums les plus malades du John Cale électrique des années 70. En vacances de Mendoza Line, Shannon McArdle et Tim Bracy soignent ainsi leur obsession pour un songwriting patraque (Cale, mais aussi Alex Chilton, Tim Hardin, Leonard Cohen’) avec une médecine douce, sédative même quand le duo se love dans un psychédélisme cotonneux à la Elysian Fields. A deux voix pâles et transperçantes (Tim est parfait en crooner déglingué), Slow Dazzle raconte ainsi une Amérique bis, cinglée et drôle, dans un luxe (production, arrangements) jamais ostensible. Un autre album de John Cale s’appelait Music For a New Society. Dans une société où Tranxene et Valium surveillent les nerfs, ce titre aurait aussi pu être leur nom.
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