Rien à voir avec le film de Losey ou la nouvelle de Robin Maugham. Pas de perversité, rien de malsain dans le trio pop londonien The Servant, pas de rapport dominant-dominé, si ce n’est le leadership du chanteur et compositeur Dan Black sur le reste du groupe. The Servant est son projet, aboutissement d’une carrière […]
Rien à voir avec le film de Losey ou la nouvelle de Robin Maugham. Pas de perversité, rien de malsain dans le trio pop londonien The Servant, pas de rapport dominant-dominé, si ce n’est le leadership du chanteur et compositeur Dan Black sur le reste du groupe. The Servant est son projet, aboutissement d’une carrière pourtant déjà passée ? à 24 ans ? par quelques expériences tordues. Dan Black a notamment commencé sa vie publique musicale en 1997 en tant que guitariste dans le groupe d’allumés théatro-provoc Minty. Las de constater que la créativité de Minty se limitait à se rouler dans des préservatifs géants ou mimer des accouchements sur scène, Dan Black offre un contrat de reconversion à deux membres historiques du groupe, batteur et bassiste, prêts à discipliner ses nombreuses influences. Gageure, car Dan Black est depuis toujours d’un éclectisme passionné menant presque à la dispersion : fan de Prince quand il était gamin, Dan Black se réclame aujourd’hui aussi bien de Notorious BIG que de Dylan, Mirwaïs, Sinatra, At The Drive In. Malin, Dan Black tente dans sa musique de trouver un équilibre entre tout ça. D’où un premier album, joli foutoir à l’enrobage presque new wave, où les guitares se crèpent le chignon avec des beats déchainés et des ordinateurs pas très clairs.
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