Le premier album des Hushpuppies s’ouvre sur l’énervé 1975 et son gimmick de clavier délicieusement rétro. Si Olivier, le chanteur de ce groupe originaire de Perpignan, ne le criait pas avec une foi et une énergie sans pareilles, on pourrait presque croire que cette date est celle de l’enregistrement de l’album plutôt que sa propre […]
Le premier album des Hushpuppies s’ouvre sur l’énervé 1975 et son gimmick de clavier délicieusement rétro. Si Olivier, le chanteur de ce groupe originaire de Perpignan, ne le criait pas avec une foi et une énergie sans pareilles, on pourrait presque croire que cette date est celle de l’enregistrement de l’album plutôt que sa propre année de naissance.
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Car chez les Hushpuppies, le rock possède une date de péremption et c’est tout juste si le punk a droit de cité sur leur excellent The Trap. Le groupe sait pourtant castagner, comme le prouvent les tubes You’re Gonna Say Yeah!, Single ou l’acéré Pale Blue Eyes, pépites garage qui n’auraient pas dépareillé sur la mythique compilation Nuggets. Mais c’est curieusement lorsque les morceaux s’allongent que ces chiots s’avèrent le plus captivants.
Empruntant au krautrock comme à Deep Purple, Sorry So, Alice in Wonderland ou Bassautobahn témoignent d’un grand sens de la montée en puissance : armé de claviers acidulés et de guitares increvables, le groupe tend sur ces échappées psychédéliques le fameux piège suggéré par le titre de l’album.
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