Entre nostalgie bien tempérée et enthousiasme juvénile, treize chansons comme on n’en espérait plus.
Le rock vous présente ses meilleurs vieux. Très probant supergroupe de la marge, The Split Squad rassemble en effet un ex-Blondie, d’anciens Fleshtones et autres Plimsouls, et invite à l’occasion de ce premier album enregistré dans la très emblématique et électrique Boston, et qui a mis plus d’une année à aborder nos rivages, rien moins que Peter Buck (R.E.M.) ou des Gang Of Four en rupture de ban.
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La suite coule de sens : droit surgis du Haute fidélité de Nick Hornby, les cinq musiciens chenus enregistrent des refrains nerveux mais harmonieux itou, comme on farfouille dans une discothèque bien achalandée (en témoigne la reprise d’un refrain perdu de Terry Reid ou d’un standard des Small Faces), avec mélancolie parfois, mais gourmandise et jubilation toujours. D’un recyclage bien senti de Twist and Shout à des réminiscences charnues (les Inmates inspirés par des Flamin’ Groovies sur les traces des Byrds), les musiciens laissent les démangeaisons d’ego au vestiaire, tous tendus et unis vers une power-pop à la réjouissante efficacité. Remarquable plaisir du jour.
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