Les Britanniques Steve Clarke et Rachel Goswell (chanteuse de Slowdive) entre indie-rock à la R.E.M. et sonorités folk.
Inconnu au bataillon, le Britannique Steve Clarke présente avec le groupe The Soft Cavalry son premier album en tant que musicien. Il y bénéficie d’un atout de poids : la présence de sa compagne Rachel Goswell, chanteuse et guitariste de Slowdive qui s’est affirmée au cours des années comme une figure clé de la scène indépendante, avec le retour en grâce des pionniers shoegaze et une multitude de projets passionnants (Mojave 3, Minor Victories) et de collaborations fructueuses (Mark Kozelek, Beach Fossils, American Football).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
S’il est présenté comme le premier effort du couple, ce disque est celui de Steve Clarke avant tout, l’empreinte vocale et musicale de sa femme restant somme toute assez discrète. L’intention générale est celle d’un rock indie à la production puissante teintée d’électronique, visiblement taillé pour les radios américaines, à l’image des singles Dive et Bulletproof. C’est quand il invite des sonorités acoustiques et folk que Clarke remporte les suffrages, à l’image d’Only in Dreams ou du baroque The Light That Shines on Everyone, les morceaux les plus réussis qui évoquent l’héritage de R.E.M.
On l’a compris, les amateurs de Slowdive devraient rester sur leur faim avec cet album de dream pop FM dont le seul fil conducteur semble être cette production maximale qui s’impose malheureusement trop souvent, au détriment de l’émotion.
The Soft Cavalry (Bella Union/PIAS)
{"type":"Banniere-Basse"}