Trop jeune et en mouvement pour déjà se réfugier dans sa propre mythologie, le hip-hop pourrait pourtant déjà revendiquer quelques légendes et trésors cachés. Ce jour-là, il sera temps de rendre hommage à Organized Konfusion, réformateurs new-yorkais du hip-hop à l’époque d’un premier album brut et inquiet (Organized Konfusion, 1991). Après les aventures solo du […]
Trop jeune et en mouvement pour déjà se réfugier dans sa propre mythologie, le hip-hop pourrait pourtant déjà revendiquer quelques légendes et trésors cachés. Ce jour-là, il sera temps de rendre hommage à Organized Konfusion, réformateurs new-yorkais du hip-hop à l’époque d’un premier album brut et inquiet (Organized Konfusion, 1991). Après les aventures solo du pétaradant Pharoahe Monch, moitié du duo, c’est au tour de Prince Poetry, devenu Prince Po, de s’affranchir de ce sceau écrasant.
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Particulièrement bien entouré (le DJ anglais bastard-pop Richard X, le géant Madlib, le sadique Jemini ou Raekwon du Wu-Tang), Prince Po refuse de s’endormir sur un savoir-faire, tentant des flows insensés sur un treillis sonique le plus souvent réduit à du barbelé, des cordes raides. Un minimalisme parfois un rien oppressant mais pourtant régulièrement funky, dessinant les contours maigres d’un bien étrange psychédélisme du Queens.
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