Frappé par la foudre, l’Irlandais trouve un souffle plus percutant.
Trop vite catalogué énième troubadour à la guitare acoustique, Fionn Regan a décidé de tremper son folk intimiste dans un baril de poudre. Et ça tombe plutôt bien, tant l’électricité sied parfaitement à ses chroniques sarcastiques.
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Loin des terres sans relief du néo-folk, il préfère ne pas choisir entre feux de joie abrasifs (Protection Racket, House Detective) et abysses de mélancolie (le déchirant Violent Demeanour).
Fionn Regan laisse ainsi exploser sa plume piquante pour mieux briller de retenue sur ses chansons plus calmes, finement orchestrées. Court mais ample, spontané mais ouvragé, ce deuxième album se conclut à la lueur vacillante d’une bougie sur la chanson-titre, The Shadow of an Empire, où une simple ritournelle au piano l’accompagne dans ses accents les plus dylanesques.
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