Derrière aMute se dissimule Jérôme Deuson, musicien belge amateur d’électronique et de guitares. Son second album évoque les spectres de My Bloody Valentine (sonorités éthérées et abrasives) et de Fennesz (boucles alanguies et hypnotiques), voire de quelques ancêtres belges new-wave comme The Names (par la froideur des atmosphères, parfois lugubres). Il trouve surtout tout seul […]
Derrière aMute se dissimule Jérôme Deuson, musicien belge amateur d’électronique et de guitares. Son second album évoque les spectres de My Bloody Valentine (sonorités éthérées et abrasives) et de Fennesz (boucles alanguies et hypnotiques), voire de quelques ancêtres belges new-wave comme The Names (par la froideur des atmosphères, parfois lugubres). Il trouve surtout tout seul son propre équilibre, entre pop et expérimentations soniques. Car contrairement à ce qu’il avait fait sur son premier album (A Hundred Dry Trees), Deuson ne se contente plus de construire de sublimes paysages sonores. Au lieu de compositions classiques, ses chansons naissent de sons, de bruits, de boucles, et prennent forme sans que l’on y fasse attention. D’un coup, l’auditeur est emporté par un chant délicat, des accords de guitare claire, qui se dégagent du fond d’un petit tourbillon sonique.