Lorsque le disque commence, on distingue à peine quelques frottements, quelques bruits de fond, des enregistrements de rue, qui soutiennent les notes d’un vieux Fender Rhodes en bout de course. Dans la musique de Pan American, chaque note semble soupesée, millimétrée et posée là comme par miracle : peu à peu, tout au long du […]
Lorsque le disque commence, on distingue à peine quelques frottements, quelques bruits de fond, des enregistrements de rue, qui soutiennent les notes d’un vieux Fender Rhodes en bout de course. Dans la musique de Pan American, chaque note semble soupesée, millimétrée et posée là comme par miracle : peu à peu, tout au long du disque, se met en place un univers sonore, incroyablement fragile, comme un écosystème à l’équilibre menacé. Un univers encore plus minimaliste que ceux esquissés par Mark Nelson dans les deux précédents albums de Pan American ou même avec Labradford. The River Made No Sound s’écoute forcément à volume très faible, en pleine nuit : la musique qui en découle est un vrai rituel magique et sombre qui se chuchote, se murmure et s’épanouit avec une délicatesse rare.
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