Moins lambins que Jon Spencer, les Richmond Sluts n’ont pas attendu huit albums pour singer les Stones. Ils l’ont fait dès le premier, colossale paire de calottes à tous les calotins du rock. Les Richmond Sluts ressemblent à un croisement cocasse des Strokes et des Dandy Warhols : tous les amateurs de furie farceuse vont […]
Moins lambins que Jon Spencer, les Richmond Sluts n’ont pas attendu huit albums pour singer les Stones. Ils l’ont fait dès le premier, colossale paire de calottes à tous les calotins du rock. Les Richmond Sluts ressemblent à un croisement cocasse des Strokes et des Dandy Warhols : tous les amateurs de furie farceuse vont tomber raide amoureux de leurs chansons sexy, vicieuses et à la langue bien pendue. Entre compil glitter et pillage punk, le répertoire des Sluts ( soit les Traînées’) a déjà traîné dans tous les mauvais lieux du rock’n’roll qui fait du bien au creux des reins. Et chouravé la morgue prolo de Mott The Hoople (Bittersweet Kiss), la guitare lance-flammes des New York Dolls et la frénésie des Fleshtones (ainsi, nul n’est parfait, que la batterie en béton de Deep Purple). Mais rien que pour Junkie Queen ? plus propulsif pastiche de Chuck Berry depuis le Starfucker des Stones ? The Richmond Sluts aurait mérité d’être illico sacré disque de l’année. De 1973.
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