La pop excentrique et ambitieuse d’un doux illuminé de Brighton. Critique.
David “Dr” Bramwell enseigne indifféremment les maths et la musique dans une école de Brighton, rappelant les liens intimes des deux expressions, pareillement poétiques. Disciple de Robert Wyatt pour cette voix qui apaise les épines ou de Talk Talk pour cette façon de s’évader du champ, d’exploser les coutures du décor, il est un authentique excentrique anglais, évadé d’une comédie musicale à inventer.
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Divorcé de son époque pour incompatibilité d’humeur, d’humour et de tempo, il ne possède pas de télé mais une longue-vue pour observer les oiseaux. Et des amis partageant ce besoin urgent d’utopie : une fanfare de cuivres et de cordes l’accompagne sur ce quatrième album nettement plus sévère, où la joliesse, la flamboyance et la béatitude font place à un psychédélisme décoloré, à des douches froides, voire acides. Toujours la même grandeur, mais sans le flegme, à l’image du somptueux mais inquiet We Will Be Here.
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