Un troisième album sans tapage, mais pas sans talent.
Difficile de faire plus lisible que ce troisième album des Proper Ornaments, avec ses références appuyées à la ligne claire, au chant éthéré et aux guitares cristallines du troisième album du Velvet Underground. On pourrait également citer les Byrds, les Beatles ou même Felt, mais ce serait faire peu de cas de James Hoare. Homme protée d’une certaine pop anglaise, Hoare dispense avec générosité ses dons de mélodistes, multipliant les groupes et les projets, qu’ils aient pour nom Proper Ornaments, Veronica Falls ou Ultimate Painting.
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https://www.youtube.com/watch?v=u80qi5F2qgY
Chaque fois, c’est le même sentiment de facilité qui domine, l’impression que la musique coule des doigts de cet adepte du home-recording, bricolant des disques comme d’autres réparent de vieux jouets, avec passion et minutie. Ici associé à Max Oscarnold (Toy), il brode un damas de ballades vaporeuses, où le brillant des guitares se fond dans le mat d’une rythmique nonchalante, simplement renforcée de quelques notes de piano. Dit comme ça, ça paraît peu, mais c’est précisément dans cette économie que réside l’art de James Hoare.
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