Efficace mais schizophrène, le premier album enfiévré de Rennais doués. Critique et écoute.
On avait suivi de près les premiers pas des quatre Français jusqu’à leur victoire au concours inRocKs lab (ex-CQFD) à l’automne 2009. Bâties dans leur bouillonnante ville de Rennes, mais rêvées de l’autre côté de la Manche, leurs bombes pop rivalisaient aisément à l’époque avec celles de leurs cousins anglais.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Quatre ans plus tard, l’énergie des Popopopops n’a pas perdu en force de frappe, mais gagné en précision et en élégance – en focus. On sent, tout au long de Swell, que le groupe a su dompter son explosivité juvénile et s’autoriser à visiter certaines terres jusque-là bien éloignées de son bastion originel. On croise sur cet audacieux premier album à l’armature pop des tentatives plutôt réussies de hip-hop (Text Me Call Me) et d’electro-pop (Cross the Line, Wavelength).
A trop vouloir franchir de frontières, le groupe se perd pourtant parfois en explorations. Swell manque ainsi de cohérence – le best-of d’une vie – et paraît, dans son ensemble, assez schizophrène. Petite erreur heureusement corrigée par une poignée de morceaux à l’efficacité redoutable (Sign, My Mind Is Old).
{"type":"Banniere-Basse"}