Gris, telle est la couleur des pochettes des disques de Lawrence. Après Lawrence et The Absence of Blight, le petit dernier ne déroge pas à la règle. Dans une atmosphère floue que ne renierait pas le Faith de The Cure, la pochette de The Night Will Last Forever annonce une nouvelle fois la couleur, ou […]
Gris, telle est la couleur des pochettes des disques de Lawrence. Après Lawrence et The Absence of Blight, le petit dernier ne déroge pas à la règle. Dans une atmosphère floue que ne renierait pas le Faith de The Cure, la pochette de The Night Will Last Forever annonce une nouvelle fois la couleur, ou plutôt l’absence de couleurs, qui fait tout le charme pluvieux de la techno de ce producteur de Hambourg. Remixeur de talent ? on lui doit de superbes versions du Happiness de Superpitcher ou du Black Cherry de Goldfrapp ?, Peter Kersten est aussi un artiste dont la tek-house se teinte subtilement d’une mélancolie atmosphérique en droite lignée de la new-wave anglaise.
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Cofondateur du label Dial, ce touche-à-tout s’adonne aussi au hip-hop abstrait sous le nom de Lloyd et à l’ambient sous le pseudo de Bordeaux. Ce troisième album synthétise ses différentes aspirations, provoquant une lévitation de l’auditeur bien au-delà des nuages (le piano féerique de Falling down a Dam of Mashed Potatoes), à des kilomètres au-dessus de l’excitation du dance-floor, où il se permet de redescendre de temps à autres comme avec le joli single Swap, parfait pour twister en pardessus noir. Un album envoûtant pour dormir heureux ou danser triste.
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