Un groupe habitué aux longues plages sonores entre jazz et post-rock.
Un piano, une contrebasse, une batterie. Ça pourrait être le line-up de n’importe quel trio jazzy, et c’est l’instrumentation immuable de The Necks, déjà vétéran d’une musique hybride oscillant entre un jazz éthéré façon ECM et le post-rock popularisé au même moment que leurs débuts (1990).
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http://www.youtube.com/watch?v=-3gmyJGBMgY
The Necks choisit ici le format double vinyle pour y graver quatre titres entre quinze et vingt et une minutes, développant des paysages semblant infinis et improvisés. Les faces ne sont pas numérotées pour que l’auditeur choisisse de gravir cette montagne par le versant de son choix. Blue Mountain, justement, laisse errer un piano qui trouve son chemin au milieu d’un lent déferlement rythmique. Overhear, plage apaisée, propulse un orgue soliste en héros éphémère. Et après Rise, titre le plus jazzy de l’ensemble, The Necks conclut en beauté par Timepiece, où le dialogue entre la contrebasse et les multiples percussions se fait presque expérimental.
http://www.youtube.com/watch?v=tmg6g4-BIiI
Étonnamment sorti chez Ideologic Organ, label géré par Stephen O’Malley (Sunn O)))) et distribué par Mego, Unfold laisse entendre un trio détaché de toute afféterie pour revenir à l’essence de ses compositions. Dans leurs cous (necks), pas de gras : seulement du nerf, du sang et de l’os.
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