Le psychédélisme obsédant d’Anglais mal lunés. Critique et écoute.
La pochette est austère, industrielle, en noir et blanc tranché. Mais la musique, non : elle est toute en volutes mauves, en monstrueuses spirales clignotantes. Elle réconcilie les murmures sublimes de Mazzy Star et la majesté illimitée d’Ennio Morricone. Mais il serait pourtant dommage de réduire les Anglais à leur son, aveuglant et menaçant comme la boule de feu de Rascar Capac, en oubliant au passage leur science pour les riffs qui parlent indien, pour les mélopées qui apprivoisent le lézard et lui font guiliguili sous une pluie d’étoiles. La drogue.
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