Retour plaisant des Anglais avec douze chansons dorées chez un Kinks. Critique et écoute.
Il y a quelques années, on tombait sous le charme de la pop baroque de The Leisure Society – Ray Davies des Kinks aussi. Il conviait même, l’an passé, le groupe à participer à la production de ses propres morceaux et l’invitait à l’affiche du Meltdown Festival de 2011. Prolongement de cette amitié, Alone Aboard the Ark a été façonné dans la caverne londonienne de Ray Davies, les mythiques Konk Studios.
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Si le groupe continue d’y afficher son don pour les parenthèses contemplatives (The Sober Scent of Paper, évoquant la destinée de Sylvia Plath), les Jeux olympiques de Londres ont en revanche inspiré à Nick Hemming la ballade la plus accrocheuse et dansante de l’histoire du groupe, un Fight for Everyone sautillant. C’est d’ailleurs le chemin que semblent emprunter les Anglais avec Everyone Understands, Life Is a Cabriolet ou One Man and His Fug : jouer la pop qui fait danser et chanter en choeur.
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