Le quintet anglais, adoubé par Nick Cave, Florence & the Machine et les Rolling Stones, dévoile un nouveau single hautement théâtral, entre glam rock et pop baroque. De quoi patienter avant la sortie de leur premier album, “Prelude to Ecstasy”, dans les bacs en février.
C’est l’histoire d’un triomphe en trois actes. Pas tant celui d’un empereur romain que de cinq Anglaises qui n’en finissent pas de monter. The Last Dinner Party, à l’aube de la sortie d’un premier album très attendu – Prelude to Ecstasy, dans les bacs le 2 février –, dévoile un énième single, sans doute le plus grandiose et théâtral de tous : Caesar on a TV Screen. Un “récit de Jules César et de sa belle chute” écrit le quintet sur la toile, nous invitant à “prêter [nos] yeux, [nos] oreilles” pour plonger dans cette pièce – aussi bien musicale que dramaturgique.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Car le morceau semble bien taillé pour les planches : crescendos, envolées puissantes et progressions rythmiques… S’y dessinent, de manière limpide, plusieurs mouvements musicaux – rythmés par les tirades de la très charismatique Abigail Morris, délivrées de sa voix pleine et puissante.
Clip à costumes
Le clip qui accompagne Caesar on a TV Screen est une réalisation de Harv Frost. “Une adaptation de Jules César de Shakespeare”, lit-on d’emblée. Les cinq musiciennes y endossent chacune un rôle, de Jules César pour la chanteuse à Cassius pour Lizzie Mayland (guitare). Georgia Davies (basse), Emily Roberts (guitare, mandoline) et Aurora Nishevci (clavier), quant à elles, se muent respectivement en Brutus, Casca et Marc Antoine.
Des images hautement baroques, truffées de dorures, de costumes antiques et d’épées acérées, servant “l’histoire tragique de l’ambition, de la trahison et des périls du pouvoir”, dixit les membres du groupe. La pièce de théâtre achevée, le dernier accord résonne, César est à terre et les applaudissements retentissent. Baisser de rideau.
{"type":"Banniere-Basse"}