Les Doves sont parvenus à imposer un disque extrêmement ambitieux, superbement produit et magistralement écrit. Deux morceaux à peine, le délicat Words et le monumental single There goes the fear, et tous les doutes sont balayés : les Doves jouent bien parmi les plus grands de leurs contemporains : Radiohead, Spiritualized ou feu The Verve. […]
Les Doves sont parvenus à imposer un disque extrêmement ambitieux, superbement produit et magistralement écrit. Deux morceaux à peine, le délicat Words et le monumental single There goes the fear, et tous les doutes sont balayés : les Doves jouent bien parmi les plus grands de leurs contemporains : Radiohead, Spiritualized ou feu The Verve.
Quelles douleurs faut-il avoir surmonté pour écrire le lumineux Satellites, transcendé par un chœur de gospel à faire pâlir Spiritualized ? Quels orages faut-il avoir traversés pour porter à bouts de bras ces Last broadcast ou ces Caught by the river, grands et fragiles, sans les briser ? Les chansons des Doves sont de vastes mécaniques de précision, d’impressionnantes machines, robustes et délicates à la fois. A l’heure où une horde de jeunes loups grattent à la porte du succès, les Doves viennent rappeler que l’âge n’est pas rédhibitoire quand il rime avec maturité. De leur passé, les Doves ont retenu le temps qui convient à la conjugaison de leur présent : le plus-que-parfait.
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