Nos 5 pépites hebdomadaires à découvrir !
Anjimile The King (4AD/Wagram)
Son nouvel album, le troisième en quatre ans, livre une approche chorale délicate, une sorte de socle sonore collectif, qui laisse la personnalité du chanteur exploser. Le calme et la volupté volent en éclats, tout semble être exprimé avec plus de douleur, plus de rage, sans jamais sombrer dans la violence musicale. C’est un numéro d’équilibriste rondement mené. Brice Miclet
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Devendra Banhart Flying Wig (Mexican Summer/Modulor)
À des galaxies du folk piquant qui l’a révélé, l’Américano-Vénézuélien s’exprime aujourd’hui à travers de longues plages contemplatives, où résonnent des basses abyssales, des chœurs célestes et des synthés intemporels. Noémie Lecoq
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Chai Chai (Sub Pop/Modulor)
Moins intime qu’identitaire, ce quatrième album, en partie imaginé sur les routes d’une tournée mondiale, multiplie les appels du pied à la city pop et rejoue, réinvestit et renverse malicieusement certains tropes de l’identité japonaise pour les décliner universellement. Théo Dubreuil
Eartheater Powders (Chemical X/Mad Decent)
Ce que l’on préfère retenir de ce Powders, première partie d’un diptyque voué à être complété au printemps prochain avec Aftermath, ce sont ces chansons au charme étrange, riches en mystères, en harmonies célestes et en mélodies passant, sans préavis, d’une instrumentation foisonnante à des intentions plus épurées, minimalistes et pourtant capables de charrier mille et un fantasmes. Maxime Delcourt
Teenage Fanclub Nothing Lasts Forever (PeMa/Bigwax)
Nothing Lasts Forever, enregistré en dix jours dans la campagne galloise, aux Rockfield Studios, raconte trente ans de pratique musicale, d’existence, de simplicité, de solitude. Tired of Being Alone, dit d’ailleurs l’un des morceaux, synthétisant au passage la mélancolie et la désolation à l’œuvre au sein de la discographie des Écossais. Maxime Delcourt
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