Pas mal Radiohead, un peu U2 aussi, Travis peinait à trouver sa véritable identité. Sauf que ces gens-là sont des sages. Plutôt que de se vautrer dans l’emphase et le grotesque, Fran Healy s’est remis au boulot. Ambitieux et modeste, le disque cache dans la luxuriance de sa production un talent d’écriture gros comme ça. […]
Pas mal Radiohead, un peu U2 aussi, Travis peinait à trouver sa véritable identité. Sauf que ces gens-là sont des sages. Plutôt que de se vautrer dans l’emphase et le grotesque, Fran Healy s’est remis au boulot. Ambitieux et modeste, le disque cache dans la luxuriance de sa production un talent d’écriture gros comme ça. Travis a mûri, à l’instar de la voix de Fran Healy, qui se dispense désormais du moindre débordement lyrique.
Impensable autrefois, la justesse de ton de Sing (d)étonne, comme si le morceau flottait dans une sorte de quatrième dimension. Après Beck, Divine Comedy et Radiohead, Nigel Godrich a encore frappé. Sans rien voler à Travis, il hisse le groupe par-dessus lui-même. Cherchez le single
Tel semble le nouveau jeu auquel Travis convie ses fans, qui risquent d’hésiter longtemps entre le sautillant Flowers in the window, l’héroïque Follow the light ou encore l’éloquant Pipe dreams. On leur conseillera quand même de jeter une oreille attentive aux deux morceaux qui clôturent le disque (Indefinitly et The Humpty dumpty love song), deux ballades graves où la sobriété de Fran Healy fait des merveilles.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}