C’est une belle voix éraflée qui s’époumonne sur l’enthousiasmante entrée de cet album : “Californie, nous voici !” Réponse tardive au California Dreamin’ des antiques Mamas & Papas ? Des sixties californiennes, en tout cas, Phantom Planet a convoqué l’insouciance, mais aussi la minutie des entrelacs de voix et de guitares. La pop est donc […]
C’est une belle voix éraflée qui s’époumonne sur l’enthousiasmante entrée de cet album : « Californie, nous voici ! » Réponse tardive au California Dreamin’ des antiques Mamas & Papas ? Des sixties californiennes, en tout cas, Phantom Planet a convoqué l’insouciance, mais aussi la minutie des entrelacs de voix et de guitares. La pop est donc ici affaire sérieuse, minutieuse : à l’évidence, ces cinq premiers de la classe ont beaucoup écouté Costello ou Squeeze, confiant même leurs chansons sages à un orfèvre, Mitchell Froom. Dans un luxe assez proche, l’anti-thèse des chansons patraques et autrement plus mystérieuses de Jason Faulkner ou Weezer, beaucoup moins respecteux des mêmes matières premières.
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