Vous nagez dans le bonheur ? Noyez-vous dans l’electro angoissée.
Propriété des éditions Marvel, le superhéros Cloak possède le pouvoir de téléporter ses ennemis dans des limbes de ténèbres dont ils ressortent frigorifiés et apeurés. Fiction et réalité ne seraient pas si tristement cloisonnées, on mettrait notre tête à couper que William Benjamin Bensussen en a fait les frais. Car le premier long de ce protégé de Flying Lotus sous le nom de The Gaslamp Killer n’est pas un disque. C’est un cauchemar posttraumatique (et post-bass music). Soit un incohérent et néanmoins extraordinaire assemblage de loops granuleux, d’arrangements de cordes plus anxiogènes que ceux entendus à chaque fin d’épisode de la série Lost et de chants dolents (courtoisie, notamment, de son pote de fumette Gonjasufi). En contrepartie, la plupart des titres ont beau être saisissants sur l’instant, ils se révèlent oubliables – réflexe de survie ?
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