Alors que leurs premiers albums levaient sans anesthésie les dernières dents de sagesse de la noise américaine, The Full mind is alone the clear produit par Albini au prestigieux Electrical Studio de Chicago marque l’avancée de ces marginaux parisiens au-delà des limites de la plupart des groupes. Avec une personnalité suffisamment forte pour […]
Alors que leurs premiers albums levaient sans anesthésie les dernières dents de sagesse de la noise américaine, The Full mind is alone the clear produit par Albini au prestigieux Electrical Studio de Chicago marque l’avancée de ces marginaux parisiens au-delà des limites de la plupart des groupes. Avec une personnalité suffisamment forte pour échapper aux diktats de leur producteur-starlette, ils mixent boucles instrumentales un rien post-progressives, agencements incisifs entraînés par une guitare baladeuse et drones minimalistes. Héritier d’une no-wave poisseuse et cérébrale dont Lydia Lunch a établi le manifeste, Héliogabale joue sobre et tordu, découpant l’espace-temps en étoffes irrégulières, ne ménageant ni les tympans ni les habitudes. Dans la lignée de Flaming Demonics, Bästärd et Sister Iodine, Héliogabale est l’alchimiste idéal d’une nouvelle cabale, faite d’aspérités et de tourmentes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}