Ceux qui ont récemment vu Larrikin Love précéder les apparitions sur scène des Babyshambles savent que le groupe s’inspire sans le cacher de tout ce qui a fait les Libertines : mêmes mélodies, même son de guitare, même amour avoué pour Rimbaud et Verlaine et, surtout, mêmes péripéties dans la vie du leader, le pourtant […]
Ceux qui ont récemment vu Larrikin Love précéder les apparitions sur scène des Babyshambles savent que le groupe s’inspire sans le cacher de tout ce qui a fait les Libertines : mêmes mélodies, même son de guitare, même amour avoué pour Rimbaud et Verlaine et, surtout, mêmes péripéties dans la vie du leader, le pourtant encore jeune Anglais Edward Larrikin ? une enfance passée entre sa maman déprimée et sa petite sœur muette, une dépression à 11 ans, une maison à gérer seul dès l’adolescence, pour n’en citer que quelques-unes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
The Freedom Spark est donc en toute logique un brûlant premier album, évoquant, selon lesdésirs de son auteur, trois thèmes principaux : la haine, les contes de fée et la liberté. Une bien originale idée initiale, agrémentée d’une réelle volonté de la part du groupe de ne pas être noyé dans la masse pour, au final, un disque de rock anglais plutôt ordinaire : aussi sympathique que dérisoire, amusant mais pas trop. England has nothing more to offer me , concède même Edward sur Downing Street Kindling au quart de l’album. On n’ira pas jusque-là, se contentant simplement de lui préférer celui d’un autre jeune garçon originaire de Twickenham, le plus innovant Jamie T. ? un copain, par ailleurs.
{"type":"Banniere-Basse"}