Le prochain album des Flaming Lips sera sombre, très sombre. Et sortira en avril.
Si les Flaming Lips ne s’arrêtent jamais de penser, de travailler, d’inventer, voire de faire n’importe quoi, s’ils ont il y a quelques mois publié le très impressionnant et très collectif The Flaming Lips and Heady Fwends, ils n’avaient pas publié d’album sous leur propre nom depuis Embryonic en 2009.
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Ils annonçaient, en août dernier, sa suite. Dont on connaissait déjà le titre : The Terror. Et les circonstance dans lesquelles ses premières bribes étaient nées, sans doute en rapport avec ce nom plutôt violent : c’est le cerveau malade de Steven Drozd, alors en pleine rechute dans ses vieilles et dure saddictions, qui en a imaginé les premiers contours. “C’était probablement la pire période de sa vie” expliquait alors Wayne Coyne au Rolling Stone US. “Je savais qu’il était vraiment, vraiment en train de lutter. Il était au plus mal.” Au plus mal : de quoi écrit quelques morceaux “horriblement effrayants” était-il encore expliqué.
On en sait désormais un peu plus. Produit par leur vieil ami magicien Dave Fridmann, The Terror sortira début avril. Il sera précédé fin janvier d’un premier single, non présent sur l’album, à paraître fin janvier et intitulé Sun Blows Up Today, à voir ci-dessous et prévu pour une publicité. Coyne a surtout, dans un communiqué officiel, précisé l’humeur qui teintera les morceaux de The Terror : les très populaires mais très ambivalents Américains, les responsables à la fois de concerts à confettis et ballons géants et de disques âpres et pessimistes, ont semble-t-il cette fois versé dans le très sombre.
« Pourquoi ferions nous la musique qui constitue The Terror -ce disque maussade et perturbant ? Je ne suis pas certain de vouloir connaître la réponse qui vient. Parce que nous sommes maussades, parce que nous sommes perturbés, et parce que nous sommes je pense en train d’accepter que certaines choses sont sans espoir… ou peut-être laissons-nous l’espoir mourir quelque part pour que l’espoir renaisse ailleurs ?? Voilà peut-être le début d’une réponse. Nous voulons ou voulions croire que, sans amour, nous disparaîtrions, que l’amour nous sauverait, que si nous avions l’amour, si nous en donnions, si nous le connaissions, nous serions vraiment vivant, que sans amour il n’y aurait pas de vie. The Terror explique que, nous le savons désormais, la vie continue même sans amour. »
Ça promet.
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