Comme son nom l’indique, The Field a pris la clé des champs électroniques. Critique.
Cologne ne vaut pas que pour son eau mais aussi pour sa musique, en particulier celle que Kompakt, l’une des plus fiables officines en matière d’électronique, diffuse avec passion depuis vingt ans. Arrivant après la généreuse compilation spécialement conçue pour l’occasion et parue pendant l’été, ce quatrième album de The Field fait figure d’exquise cerise sur le gâteau d’anniversaire.
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Empreinte de techno autant que d’ambient, de space-disco autant que de krautrock, la très cosmique musique de The Field – alias Axel Willner, Suédois d’origine et Berlinois d’adoption – synthétise à merveille les différentes facettes de la maison Kompakt. Ayant d’emblée placé la barre très haut avec son premier album, From Here We Go Sublime (2007), le garçon a su garder le cap et se maintenir à belle altitude. Ici au meilleur de sa forme, il transcende allègrement les barrières stylistiques et, de nappes ondoyantes en boucles obsédantes, nous entraîne dans une voluptueuse épopée sonore, découpée en six longues (neuf minutes en moyenne) plages parfaitement hypnotiques.
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