Les chansons électriques et raffinées d’un vert Centenaire.
En 2007, la musique de Centenaire, forte de sa dominante acoustique et de ses arrangements pensés comme des enluminures, s’écoutait sous l’oreiller en rêvant de châteaux médiévaux et de forêts enchantées. Cette projection mentale tient toujours, il faut juste y ajouter un ciel d’orage et un massif d’arbres nus, la formation parisienne multipliant les plis, noeuds et brisures de son écriture. Se succèdent ainsi des jets d’électricité (Testosterone, où glisse le souvenir de Slint) et de graciles mélodies (Wheelchair, biscornu et raffiné comme un bon Robert Wyatt), crises de percussionnite aiguës (Farmers Underground) et folk-songs sécotes (A Cure). Soit sept morceaux pour inviter diplômés en musicologie et lecteurs de Pitchfork à porter un toast d’un même élan.
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