Sans même consulter Chirac, ces Anglais ont décidé que le ?18 mai ? le nom de leur groupe ? serait désormais fête nationale de la joie par les la la la la et de la drogue douce dans les champs. Dans cette lignée de Britanniques obsédés par la coolitude et la moiteur d’une West Coast […]
Sans même consulter Chirac, ces Anglais ont décidé que le ?18 mai ? le nom de leur groupe ? serait désormais fête nationale de la joie par les la la la la et de la drogue douce dans les champs. Dans cette lignée de Britanniques obsédés par la coolitude et la moiteur d’une West Coast américaine dont leur éducation et leur climat les privent de naissance, les Londoniens jouent ainsi leur pop-folk rural tout en douceur, harmonies et volutes surannées.
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Bien plus babas que bobos, leurs chansons ignorent ainsi tout des ténèbres et étrangetés de la secte nu-folk entraînée par Devendra Banhart, jouant en robe de dentelle des ballades insouciantes, portant un psychédélisme léger comme un chapeau de paille. De mignonnes miniatures qui donnent envie d’aller manifester, béat, contre la guerre au Vietnam ou la centrale nucléaire de Creys-Malville et de danser nu autour d’un feu de camp en mangeant du riz dégueulasse avec une animatrice de colo qui s’appelle Maïté ou Dom. Tout ceci va mal finir : avec un revival Ange et Malicorne.
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