Depuis 10 ans maintenant, le trio MMW, l’une des formations les plus ludiquement avant-gardistes de la scène post-jazz new-yorkaise, n’en finit plus de creuser le sillon d’une actualisation syncrétique particulièrement réjouissante d’un certain esprit free funk du jazz du tournant des années 70, les trois hommes poussant la logique de certains rapprochements stylistiques en germe […]
Depuis 10 ans maintenant, le trio MMW, l’une des formations les plus ludiquement avant-gardistes de la scène post-jazz new-yorkaise, n’en finit plus de creuser le sillon d’une actualisation syncrétique particulièrement réjouissante d’un certain esprit free funk du jazz du tournant des années 70, les trois hommes poussant la logique de certains rapprochements stylistiques en germe à cette époque dans une musique à la fois festive et expérimentale ? un peu comme si Jack McDuff jouait à l’ombre de Sun Ra avec la rythmique des Meters… The Dropper relie ainsi de façon très actuelle des univers radicalements étrangers (du punk jazz bruitiste aux improvisations les plus libres pulsées de grooves hip hop), tente des greffes monstrueuses, ose les télescopages esthétiques les plus improbables (le mythique Saxophoniste Marshall Allen se retrouvant plongé dans des ambiances post-industrielles zébrée de gimmicks jungle) et offre à l’arrivée un état des lieux particulièrement convaincant des grands enjeux esthétiques de notre époque de transition.
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