Déjà forts de trois albums pleins à ras bord de pop-songs farouchement zapatistes, formant une très jolie trilogie de la brûlure au troisième degré, les énigmatiques Oslø Telescopic reviennent pour mieux repartir à l’assaut du binaire ordinaire. On les retrouve, eux et leurs réjouissantes mauvaises manières, avec d’autant plus de plaisir qu’ils sont, pour l’occasion, […]
Déjà forts de trois albums pleins à ras bord de pop-songs farouchement zapatistes, formant une très jolie trilogie de la brûlure au troisième degré, les énigmatiques Oslø Telescopic reviennent pour mieux repartir à l’assaut du binaire ordinaire. On les retrouve, eux et leurs réjouissantes mauvaises manières, avec d’autant plus de plaisir qu’ils sont, pour l’occasion, épaulés par Dominique A. Peu avare de son talent, celui-ci agrémente de son chant vacillant ? régulièrement menacé de noyade dans la mer d’instruments bigarrés et bagarreurs ? la quasi-totalité des nouvelles élucubrations de ses déroutants complices.
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Drôlement secouées par cette rencontre, nos oreilles croient parfois avoir affaire à de fantaisistes reprises d’originaux de Dominique A, rendus méconnaissables et heureux de l’être. Pourtant moins carabiné que ses prédécesseurs, The Dominique Ø Project défie toute classification raisonnable et ne peut s’apparenter, faute de pire, qu’à un chapelet de chansons du troisième type, fruit d’une infernale jam-session entre Woody Guthrie, Woody Allen et Woody Woodpecker.
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