Facile mais bien fichu, de l’indie-rock qui ne se la pète pas.
C’est l’un des mystères de la scène indie-rock anglaise : elle en sacre certains et en néglige d’autres sans véritable raison. Pourquoi les Ecossais de The Cold Shoulder ne feraient-ils pas eux aussi la couverture du NME ? Tout chez eux pourrait chatouiller la critique : mélodies bien ficelées, guitares aiguisées et refrains accrocheurs. Hélas, le groupe est méconnu, voire quasi absent, du net. Des dix titres de ce premier album, on dénombre pourtant au moins trois tubes : l’introductif et efficace Love in a Cold Climate ; le guilleret Accidents Were Made
to Happen, réjouissante ballade digne d’un vieux R.E.M. et donc aussi d’un très vieux Byrds ; ou encore la douce Liberty A-Bomb. En anglais, “donner un cold shoulder à quelqu’un” signifie ne pas faire attention à lui. Ce groupe ne mérite pas son nom.
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