Retour gagnant de MARTINA TOPLEY-BIRD, ancienne égérie de Tricky, avec un disque magnifié par l’immense Danger Mouse.
On n’apprendra rien à personne en rebaptisant 2008 année du revival triphop.
Après le grand retour des explorateurs sonores de Portishead, la béatification de Massive Attack au festival londonien Meltdown, et en attendant le come-back de Tricky, c’est Martina Topley- Bird qui s’y colle, dévoilant enfin le successeur
de son premier album solo, Quixotic, paru en 2003. On ne l’avait pour autant pas oubliée, la miss ayant entre-temps prêté sa voix au deuxième album de Gorillaz.
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Une bienheureuse collaboration puisqu’elle a été l’occasion d’une rencontre avec le producteur et magicien DangerMouse, ce qui lui permet aujourd’hui de panacher son songwriting,et le sortir du carcan classique du trip-hop – logique, venant d’un homme qui avait fait se croiser la pop du White Album des Beatles et le hip-hop du Black Album de Jay-Z.
The Blue God en ressort ainsi à la fois sexy et accessible, mystérieux et léger, plus trip et pop que trip et hop. Du très chic Carnies (qui n’aurait d’ailleurs pas détonné sur l’album de The Good, The Bad & The Queen) au lascif Valentine, Martina Topley-Bird niche son écriture bien ficelée dans de luxuriants et délectables arrangements (Snowman, Something to Say). On corrige de suite, donc : avec ce disque, l’album de Gnarls Barkley et celui à venir de Beck, si 2008 est l’année de revival trip-hop, elle est aussi plus que jamais celle de Danger Mouse.
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