Deux bouilles au bol châtain, deux costumes étriqués. Mike (guitare enlevée) et Pete (basse dodelinante) sont jumeaux, ont grandi dans le sud de l’Angleterre et chantent en harmonies vocales. Derrière les frères Bishop, Chris McConville, un blondinet écossais, tient la batterie de mains fermes. Au total, ça fait donc trois. Trois comme les Beatles moins […]
Deux bouilles au bol châtain, deux costumes étriqués. Mike (guitare enlevée) et Pete (basse dodelinante) sont jumeaux, ont grandi dans le sud de l’Angleterre et chantent en harmonies vocales. Derrière les frères Bishop, Chris McConville, un blondinet écossais, tient la batterie de mains fermes. Au total, ça fait donc trois. Trois comme les Beatles moins un, plus un petit côté Kinks délicieusement hargneux et quelques éclairs psyché façon Love.
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Agés d’à peine 20 ans, les Bishops sont rétro, mais pas peu fiers de l’être. Leur premier album, réalisé sous la houlette de Liam Wilson (le producteur des White Stripes), n’a rien d’une gentillette copie sixties. Le trio y dégaine les tubes pop-rock oldies avec une aisance et un savoir déconcertants, sans jamais oublier de leur instiller une subtile touche moderne bien à eux. Chacun des morceaux (quatorze minibombes pétillantes de deux minutes cinquante en moyenne) rentre dans le cerveau pour le squatter durablement. De toute évidence, le sens de la mélodie et de la mesure rythmique semble un don inné chez les Bishops. Une question de gènes, peut-être ?
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