Nick Cave festival Meltdown Après Laurie Anderson et John Peel les années précédentes, Nick Cave a été désigné pour superviser la programmation 99 du très sérieux festival Meltdown, manifestation pluri-artistique comprimée aux portes de l’été dans le peu riant blockhaus du Royal Festival Hall, au sud de Londres. Un cadre en béton pour un programme […]
Nick Cave festival Meltdown
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Après Laurie Anderson et John Peel les années précédentes, Nick Cave a été désigné pour superviser la programmation 99 du très sérieux festival Meltdown, manifestation pluri-artistique comprimée aux portes de l’été dans le peu riant blockhaus du Royal Festival Hall, au sud de Londres. Un cadre en béton pour un programme qui ne l’est pas moins, avec en ouverture Nick Cave et ses mauvaises graines, coup d’envoi d’une déferlante qui verra la garde rapprochée de l’Australien (Blixa Bargeld, Kylie Minogue, Dirty Three) croiser quelques-uns de ses héros d’enfance. Ainsi l’événement le plus attendu par les amateurs de gorges profondes sera le retour sur les planches (pour son premier concert solo depuis vingt-cinq ans !) de Lee Hazlewood, accompagné comme sur son récent album par le fameux guitariste Al Casey et une escouade de papys cowboys encore verts. L’irascible mamie blue Nina Simone rafraîchira quant à elle son répertoire pour piano et vinaigre, tandis que le curé postmoderne Arvo Pärt aura droit lui aussi à sa soirée scoutisme et messe en latin. Le dernier soir, à l’initiative d’Hal Willner, un hommage sera rendu à la fabuleuse Anthology of American folk music rassemblée en 1952 par le chercheur d’or Harry Smith. Grâce à un plateau de rois réunissant des performers aussi dissemblables que Jarvis Cocker, Howie B, Diamanda Galas ou l’arrangeur de légende Van Dyke Parks, les plus beaux chants de l’Amérique profonde résonneront jusqu’à la South Bank de Londinium. On dit merci qui ? Merci Nicky !
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