A tous les jeunes électroniciens qui cherchent leur voie, Juan Atkins donne une réponse cinglante, se contentant de faire ce qu’il a toujours fait, sans même donner l’impression de forcer : enregistré en deux coups de cuillère à pot, dans les studios du label Tresor de Berlin, son dernier album propose six titres simplement baptisés […]
A tous les jeunes électroniciens qui cherchent leur voie, Juan Atkins donne une réponse cinglante, se contentant de faire ce qu’il a toujours fait, sans même donner l’impression de forcer : enregistré en deux coups de cuillère à pot, dans les studios du label Tresor de Berlin, son dernier album propose six titres simplement baptisés Sessions, tous d’une redoutable efficacité. Laissant ses recherches sonores à son projet Model 500, le pionnier du son de Detroit délivre une techno revenue à ses fondamentaux, les synthés de Kraftwerk donnant une heure durant une impitoyable réplique au funk robotique du maître. Faut il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Le fait est pourtant là. Vingt ans après, le présent (et peut-être même le futur) de la techno, c’est toujours lui.
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