Après dix-huit ans d’absence, Peter Milton Walsh renoue avec sa carrière de musicien et réalise son cinquième album. Critique et écoute.
A tous ceux qui ont un jour frissonné à l’écoute de Mr Somewhere ou de All You Wanted, la nouvelle d’un nouvel album de The Apartments fera l’effet d’un choc. Avec le temps, en effet, le titre de leur dernier disque, Apart, résonnait de plus en plus comme une épitaphe sans appel. Pourtant, ce come-back en deux temps (un mini-album était sorti en 2013), après dix-huit ans d’absence, n’est finalement pas si surprenant. Parce que The Apartments, ce n’est pas un groupe, mais un homme, Peter Milton Walsh, qui ne cessera jamais d’écrire des chansons. Parce que, depuis ses débuts en 1978, de longs blancs ont déjà émaillé sa carrière. Et parce que ses fans ne sont peut-être pas très nombreux, mais sont très persuasifs.
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C’est à eux que Peter Milton Walsh doit d’avoir surmonté le drame qui a brisé son existence pour renouer, peu à peu, avec sa carrière de musicien. D’abord quelques concerts, puis un album live et, aujourd’hui, ce cinquième album. Quarante secondes dans le morceau-titre, et la magie est de retour, intacte. La voix, la clarté, le lyrisme retenu, l’élégance des arrangements, et bien sûr les chansons, tout est là, doux et immaculé comme la neige qui tombe sur la pochette. Les grands songwriters sont éternels. Comment aurions-nous pu en douter ?
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