La scène est l’entendu domaine de prédilection de Bad Religion, à se demander comment l’idée d’un album en public ne leur est pas venue plus tôt. Sans doute devenait-il urgent pour le vieux leader de la meute californienne de prendre toute la bleusaille au bras de fer live. En vingt-sept titres sans faux col, dont […]
La scène est l’entendu domaine de prédilection de Bad Religion, à se demander comment l’idée d’un album en public ne leur est pas venue plus tôt. Sans doute devenait-il urgent pour le vieux leader de la meute californienne de prendre toute la bleusaille au bras de fer live. En vingt-sept titres sans faux col, dont trois cerises inédites sur le pudding compact, le patriarche reprend son rang de canidé dominant. Séance tenante. Nous déconseillerons aux estomacs délicats d’ingérer l’intégralité d’un trait. Mais les habitués de l’établissement y trouveront leur ration saturée de mélodies martiales et d’obus destroy. Inchangée depuis dix-huit ans, la formule retrouve ici, sans lessivage studio ni production enrubannée, l’urgence punk qui la vit éclore. Aux avant-postes, Brian Baker (le bassiste de Minor Threat devenu guitariste au sein de Dag Nasty en changeant de latitude) s’incruste dans les marques de Brett Gurewitz (désormais patron à plein temps du label Epitaph) pour assumer aux côtés de Greg Graffin la pérennité d’une griffe têtue. Maintes fois imitée, maintes fois égalée certes, mais dont les convictions et l’efficacité pourront encore longtemps servir de matrice.
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