Larsen et valium au générique de ce rock belge, qui matraque patraque. Critique.
Août 2013. Pierre-Arthur Lejeune, alias Terror Terror, assène son premier coup avec l’ep How It Feels to Plant a Knife. Deux ans et un aiguisage de couteau plus tard, il enfonce la lame plus profondément encore. La batterie cogne, les synthés assassinent, les guitares saturent et se tordent, la voix agonise. Sombre et oppressant, l’album s’impose dès ses premiers morceaux (Sequela, People) comme une ode à la destruction. Massive et jouissive. Pourtant, des bas-fonds de Traps filtre une lueur d’espoir. La ballade Horrorville, les sonorités 8-bits de Warm Gun et l’entêtant Dig Your Grave vont clairement lorgner tantôt vers la pop, tantôt vers un revival du rock alternatif des années “nonante”. Une schizophrénie musicale définie à la perfection par le terme d’horror pop : mélodique mais violent, shooté au larsen autant qu’au valium, le lp sort sur Satan Shit Records mais on l’imagine bien squatter le catalogue de Teenage Menopause – antichambre de Born Bad Records – et Terror Terror devenir le fils prodige de Jessica 93. Une touche de terreur en plus.
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