Afro-futurisme et psychédélisme au programme.
Depuis 2013, Gato Preto adapte sa vision de l’afro-futurisme au kuduro, une musique inventée au milieu des années 1990 en Angola, ancienne colonie portugaise. Leur nouvel album est toujours dans cette veine, depuis la pochette cosmique, voire comique, jusqu’au moindre refrain et n’importe quel emballement électronique. En portugais, Gato Preto veut dire “chat noir”. Ça porte donc chance ou la poisse, selon les traditions, mais ici l’ambiance est clairement du côté de l’ombre et de l’énergie qui s’en dégage.
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Entre Gata Misteriosa et Lee Bass, les deux membres du groupe, les explosions se font comme ça, dans une esthétique moins lumineuse et expansive que celle de Buraka Som Sistema ou de certains de leurs héritiers, comme Throes + The Shine. Eux sont davantage tournés vers le dancefloor, une forme de psychédélisme et une folie qui leur est propre à eux, pas au kuduro. A moins que Gato Preto contribue à changer la donne.
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