D’origine congolaise (et ayant grandi entre Kinshasa et Bruxelles) Témé Tan puise son inspiration dans ses voyages (Congo, Brésil, Japon, Guinée), les cassettes de Zouk de ses cousins et des artistes aussi variés que Jai Paul, MC Solaar, Papa Wemba ou Jorge Ben. Mélangeant grooves minimalistes, beats electro et mélodies envoûtantes, il nous offre ici son […]
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D’origine congolaise (et ayant grandi entre Kinshasa et Bruxelles) Témé Tan puise son inspiration dans ses voyages (Congo, Brésil, Japon, Guinée), les cassettes de Zouk de ses cousins et des artistes aussi variés que Jai Paul, MC Solaar, Papa Wemba ou Jorge Ben.
Mélangeant grooves minimalistes, beats electro et mélodies envoûtantes, il nous offre ici son premier single en vidéo :Ça va pas la tête? Autoproduit et mixé par Justin Gerrish (Vampire Weekend) la chanson est inspirée des pérégrinations de son auteur autour du globe.
Réalisée par Nene Oury Barry & Tanguy Azévu, la vidéo a quant à elle été filmée pendant le séjour de l’artiste en Guinée Conakry en octobre 2014, au moment où les médias pointait du doigt le pays comme l’épicentre du virus Ebola. L’artiste explique : « Je voulais montrer à mes amis et ma famille que le pays était plus que ça, à quel point il était vivant et positif. (…) Les Guinéens font face à une situation beaucoup plus difficile que la nôtre et ils continuent à aller de l’avant. »
Adepte du DIY, Teme Tan explique la conception de son premier morceau : « Lorsque je voyage, j’aime beaucoup utiliser un petit enregistreur afin de capter des sons à droite à gauche. Quand j’étais à Kinshasa, j’ai enregistré des enfants en train de chanter dans la rue. Ils ne parlaient pas un mot de français, mais j’avais l’impression qu’ils chantaient ‘Ca va pas la tête?’. J’ai construit le titre autour de ce sample, et je pense que les guitares sonnent un peu à la Ali Farka Touré, qui est l’une de mes grosses influences. La guitare et la basse ont été enregistrées à l’aide d’un petit ampli que mon père m’a acheté dans un supermarché dans les années 80. Le son de batterie que vous pouvez entendre est produit par le battement de mes mains sur mes cuisses et ma poitrine. Comme je trouvais que le morceau avait un petit côté ‘hymne’, j’ai bidouillé les voix pour qu’elles donnent une impression de chorale. »
En concert le 17 février au théâtre Les Etoiles (Paris) – en première partie de Milky Chance.
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