Retour heureux et inespéré après quinze ans d’absence pour le duo electro français.
Nichée sur l’avenue Jean-Jaurès, à Paris, une boutique de réparation et vente de téléphones affiche son nom singulier sur sa devanture : Télé-Pop-Music. Ouverte – même pendant les travaux –, elle ne manquait jamais de rappeler l’existence de son homophone musical, disparu des radars depuis son deuxième album, Angel Milk, en 2005.
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En puisant dans ses influences, de Moroder à DJ Shadow, Télépopmusik connut le succès grâce à ses sonorités indie dance, trip hop et chill. De retour (en duo) en 2020, on s’inquiète brièvement à l’écoute du premier titre de l’album, Dreams, en featuring avec Young & Sick et dont la mélodie downtempo est un poil convenue.
Un album qui respire le bonheur des retrouvailles
Ce serait pourtant mal juger le groupe. Everybody Breaks the Line fait l’effort d’insuffler un son neuf à sa discographie. C’est avec Circles que le disque prend enfin ses marques : un titre beau comme du Nik Kershaw et du Bronski Beat confinés en studio. Le plaisir se poursuit avec la participation de Johanna Wedin sur It Hurts, qui nous plonge dans une comptine kraftwerkienne.
Autre collaboration féminine réussie : celle avec Angela McCluskey, dont la voix profonde referme l’album sur une célébration synthwave hallucinée. Résultat, l’album respire le bonheur grisant des retrouvailles entre ami·es.
Everybody Breaks the Line Warm Music/Believe
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