Gospel tremblant et electro faussement nonchalante.
Mais non, c’est pas Led Zep, c’est Ted Zed. Une voix tombée du ciel, en un gospel tremblant, translucide, qu’une electro à la fausse nonchalance, comme un Portishead agacé, se charge de faire marcher droit : on pense à une version électro-fuckée de T-Rex, à la limite passionnante du futé et du roublard. Le jeune anglais cite plutôt l’influence de Todd Rundgren, ce qui expliquerait cette manière de détourner, délurer, décoincer la technologie pour parvenir au Graal éternel : la pure pop.