Objet de culte des geeks et des gamers, la Jambox permet l’échange et l’écoute de fichiers dans des conditions royales : détails.
Le plan sépare l’écran en deux. A gauche, Snoop Dogg, dans son studio, à Los Angeles. A droite, Marcelo 2D, la mégastar du hip-hop brésilien, lui répond de Rio de Janeiro. Les deux musiciens se parlent à travers une petite boîte rouge. Snoop : “Marcelo, What’s up, dog?” Marcelo : “What’s up, Snoop? – Tout roule ? – Yep – Yeah, on a le morceau, Soopafly (producteur de Snoop – ndlr) a fait sa petite cuisine. – Parfait. – On va te l’envoyer, que tu puisses y ajouter ta patte, et tu nous le renvoies OK ?”
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Vous êtes devant Obrigado, Brazil, un million de visiteurs sur YouTube depuis sa sortie le mois dernier. La vidéo sert de campagne de promotion pour la Jambox, cette drôle de boîte rouge bien connue des geeks américains : une petite merveille technologique, “smart speaker” d’un genre nouveau.
Conçue comme un haut-parleur d’une qualité audio hi-fi exceptionnelle (85 décibels) pour sa taille (une quinzaine de centimètres), la Jambox est équipée de pilotes acoustiques aptes à produire des fréquences extrêmement hautes (tweeter) ou basses (woofer).
Dotée de radiateur de basses et d’une enceinte hermétique, elle propose aussi, par la fonction “LiveAudio” une écoute en 3D sans casque, adaptée autant à la musique qu’aux films et aux jeux vidéo. L’objet séduit autant les mélomanes que les geeks, les gamers que les puristes. Multifonction, la boîte magique permet aussi d’échanger tous types de fichiers (musique, films…) et permet de se parler d’un bout à l’autre du globe.
Le succès de la Jambox est une histoire typiquement californienne – territoire de créations musicales et technologiques. Son designer, le Suisse Yves Béhar, installé à San Francisco depuis quelques années, évoque le “minimalisme de la Côte Ouest” comme source d’inspiration.
Entre design chic et coolitude à la Snoop, sa Jambox pourrait prétendre à devenir la version XXIe siècle des ghetto-blasters qui firent la culture hip-hop des 80’s. Même si elle séduit jusqu’ici plus les yuppies que les adeptes du gangsta-rap. A voir si un jour on chantera, comme LL Cool J en 1985 rendant hommage à son ghetto-blaster, “I can’t live without my… Jambox.”
Environ 200 €, www.jawbone.com
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