Monstres sacrés de l’underground américain, les Swans demeurent dangereux. Critique et écoute.
Deux CD, c’est peu pour accueillir les amis et admirateurs du groupe fondamental de Michael Gira (venus des Yeah Yeah Yeahs, de Mercury Rev ou d’Akron/Family). C’est surtout très peu pour contenir les humeurs extrêmes de l’Américain, qui s’épanouit aussi bien dans le folk sépulcral que dans l’électricité azimutée de mantras à donner vertiges et cauchemars.
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Après plus d’une décennie consacrée à son label Young God et des projets personnels, Gira a reformé les Swans en 2010 : ils demeurent l’un des groupes les plus radicaux, désolés et toxiques de l’underground américain. Une chanson s’appelle The Wolf : on ne vous conseille pas de la croiser la nuit.
Concert : le 19 novembre à Paris (Trabendo)
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