Avec le sens du flow en toute décontraction, la native de Saint-Ouen se taille une place sur mesure au sein de la jeune scène française.
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On l’a récemment croisée aux côtés de quelques-uns des artistes les plus cools de la nouvelle scène française : Timothée Joly, Dank Sinatra (producteur de Jwles, notamment), Roseboy666. Ayant entamé sa mue musicale à l’aube des années 2020, loin du jazz-rap de ses débuts (en 2017), Maëva Rilcy, de son vrai nom, navigue désormais dans les eaux troubles de ses comparses buté·es à l’hyperpop ou à certains sous-genres du rap US.
En véritable électron libre, elle continue son exploration des genres sur un récent EP, l’apaisant Sous scellé. Cette collection de quatre morceaux irrésistibles, faits d’un subtil alliage de braggadocio et de nonchalance, impose 47 Meow en toute décontraction dans le paysage du rap français. Des inflexions R&B à la mignonnerie confondante de Lamauny, en passant par la rêverie brumeuse de Coltard, difficile de dire de quoi l’avenir discographique de la native de Saint-Ouen sera fait. Mais au regard de ces quelques titres, on l’envisage déjà radieux.
Sous scellé (47Sturr). Sorti depuis le 27 janvier. En concert à Paris (Les Inrocks Super Club), le 6 avril.
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