Pour éviter les problèmes de droits sur les morceaux joués pour des lives, Instagram veut contraindre les DJs à composer leur tracklist avec les morceaux issus de la (ridicule) banque de sons de Facebook.
Le réseau risque de s’attirer les foudres des DJs qui l’utilisent pour leur live. Sans être la plateforme la plus prisée pour diffuser des sets en live, comme peuvent l’être Zoom ou même Twitch, Instagram représentait un bon moyen pour retransmettre ses mixs en temps réel et à distance, et tout particulièrement dans le contexte actuel. Une ère qui semble toucher à sa fin puisque, comme l’a révélé DJ mag, le réseau social prévoit de censurer les lives diffusant des musiques dont les droits sont privés (ou n’appartiennent pas à Facebook, qui détient la plateforme).
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Une banque de sons (très) limitée
Déjà limités à une lecture de seulement une minute et trente secondes, les morceaux qui ont un copyright privé (soit chaque titre non libre de droits) ne pourront donc bientôt plus être joués en live sur Instagram, sous peine de voir leur diffusion purement et simplement interrompue.
Pour remédier au problème et proposer une alternative à ses musicien·ne·s, le réseau propose aux DJs de tous horizons de composer leur set avec les titres issus de la banque de sons de Facebook (dont les droits appartiennent donc légalement au réseau). Seul hic, celle-ci est composée d’à peine plus de 7000 morceaux. Un début, certes, mais surtout une alternative plus que dérisoire au vu du temps et de l’énergie investis par certain·e·s DJs pour dénicher des morceaux oubliés, pépites cachées dont il est certain que Facebook n’a pas les droits. Une pénalisation bien triste donc, qui risque de provoquer (à raison) la désertion de nombreux mélomanes du réseau.
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