Désormais seule aux commandes, Elly Jackson refait tourner La Roux dans ses eighties revisitées.
En 2009, avec leur premier album, le duo anglais (la chanteuse Elly Jackson et le producteur Ben Langmaid) réussissait sous le pseudonyme de La Roux le casse du siècle avec ses synthés lourds et eighties, et ses tubes rétrofuturistes implacables comme In for the Kill ou Bulletproof, évoquant autant Yazoo que Depeche Mode ou Erasure.
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Le disque qu’elle a “toujours eu envie de faire”
Cinq ans après, Trouble in Paradise voyait le tandem plonger dans une pop toujours obsédée par les années 1980, mais plus sophistiquée et moins rentre-dedans, qui ne connut malheureusement pas le même succès.
Alors qu’on pensait La Roux disparu, c’est Elly Jackson, désormais seule aux commandes, qui nous fait la surprise de prolonger les sonorités ébauchées avec ces huit titres de synth-pop qui rappellent étrangement les débuts de Bananarama ou Culture Club, quand ce n’est pas Freedoom 90 de George Michael sur le morceau Everything I Live For.
Certainement le sommet d’un album qui sonne un peu trop souvent pareil pour vraiment emporter notre adhésion, même si Elly clame qu’il s’agit du disque qu’elle a “toujours eu envie de faire”.
Supervision Supercolour Records/Believe
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