Où l’on reparle adolescence et joie de vivre. Où le rock’n’roll redevient un jeu, de rôles en l’occurrence. Nés à la fin des seventies, pendant que se fourbissaient leurs influences majeures, ces quatre Bennet foulent deux siècles de pop pour s’y tailler un brillant costard sur mesure. Si Wanker pioche sans vergogne aux pieds de […]
Où l’on reparle adolescence et joie de vivre. Où le rock’n’roll redevient un jeu, de rôles en l’occurrence. Nés à la fin des seventies, pendant que se fourbissaient leurs influences majeures, ces quatre Bennet foulent deux siècles de pop pour s’y tailler un brillant costard sur mesure. Si Wanker pioche sans vergogne aux pieds de la Venus batave de Shocking Blue, si les voix acidulées de Jason Applin et Jonny Peer sonnent un peu comme celles du psychédélisme sage et américain de Three O’Clock, les pulsions naturelles ramènent sans cesse ces natifs de Reading vers les fondations de la maison mère. Ainsi I hate my family reprend à la lettre le thème du Family entertainment des Undertones et Someone always gets there first pourrait être un cadeau des Buzzcocks pour mettre le feu aux charts. Bennet ne frappe qu’en coups droits et secs, avec une fraîcheur pavée d’insouciance qui le placera idéalement en outsider sérieux du crack Supergrass. Pétillant et printanier. De saison donc.
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