Le troisième album des Californiens est une belle déception.
Le retour de Local Natives s’annonçait plutôt bien. Avec le single Villainy, le groupe de L.A. essayait des petites choses électroniques tout en restant fidèle à ce qu’on connaissait de lui – un genre de folk millimétré qui aspire à la surf music. Et puis le reste de l’album est arrivé. La cata. On l’avait déjà vu venir avec Hummingbird, leur deuxième album, mais maintenant c’est sûr : Local Natives n’est plus ce groupe, unique en son genre et touché par la grâce, qu’on avait connu en 2010 avec Gorilla Manor, son magnifique premier album.
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C’est désormais un boys band un peu lourdaud, courant après les “oh oh oh” de Coldplay sans chercher à entretenir ses vrais talents, à savoir la finesse de composition, la minutie des arrangements, la retenue dans les harmonies. Sunlit Youth est un album trop lisse, trop produit, trop ambitieux. Il en perd tout charme et c’est bien dommage.
concert le 10 novembre à Paris (Trianon)
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